Qu’est-ce-qu’on fait pendant la Coupe du monde ?

Un mois de passes, 30 jours de pronostics, 720 heures d’excitation grossière, 43 200 minutes de longues conversations sportives : voilà ce qui nous attend dans les millions prochaines secondes.

Que vont faire les femmes en attendant ? Je ne parle pas de celles qui ont caché – ou pas – dans leur placard un maillot gravé « Minouche 2006 ». Je parle de celles qui font semblant d’adorer le foot, qui révisent secrètement le nom des joueurs et les règles du jeu, la journée au bureau, avant de rejoindre leur gentil fiancé "so foot", toutes excitées d’avoir enfin compris le hors-jeu ! 

Celles qui se réjouissent de l’arrivée de la Coupe du monde mais qui regardent le match, une coupe de champagne à la main, l’Iphone de l’autre en minaudant à leur moitié « une heure et demi c’est long. »

Bref, je parle bien de celles qui s’intéressent au foot parce qu’elles le sont, en somme, un peu obligées : en ces temps de crise footbalistique, il est convenable d’être sportivement correct et de supporter nos Bleus.

Alors pour s’occuper, on peut toujours utiliser de façon excessivement féminine l’objet phare de la Coupe du monde : la vuvuzela ; ou encore enfiler, une bière à la main, le très ostentatoire trikini, maillot de bain ultra tendance cet été – sait-on jamais ficelées comme un saucisson pur porc, l’attention sera peut être détournée quelques secondes du poste de télévision ; attendre patiemment que les mannequins du site Secondsex relancent une opération « des bisous pour toutes celles qui se sentent délaissées pendant la Coupe du monde » , ou encore twitter toute la journée, pour que, nous les femmes, entrions dans la postérité, sans même se fatiguer : la Bibliothèque du Congrès de Washington a décidé de conserver, tel un trésor, chacun de nos petits twitte. Alors « martinette57 » à toi de jouer !